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- Dominique Cuvillier - Consultant, essayiste
- lundi, 06 février 2023
La santé libérale et publique est au bord de la crise de nerf, avec des professionnels enferrés dans des corporatismes irritants et embourbés à cause d’un État régalien improductif.
- La rédaction - L'actu lentilles
- mardi, 17 janvier 2023
Ophtalmic Compagnie annonce la sortie de sa nouvelle gamme de lentilles mensuelles à paramètres élargis sous le nom Ophtalmic Universel. Disponible en hydrogel et en silicone hydrogel, c’est « une lentille pour plus de 800 millions de combinaisons possibles ! », revendique le laboratoire de Villepinte à propos de ces lentilles sur-mesure qui entendent répondre aux besoins de tous les porteurs. La gamme se décline en effet en version sphérique, torique, progressive et torique progressive (mêmes paramètres quelle que soit la géométrie, voir ci-dessous). Grâce à son faible module d’élasticité et son faible coefficient de friction, cette lentille promet un confort durable tout au long du port. À noter, elle est par ailleurs dotée d’un filtre UV. Conditionnées en boîte de six, ces lentilles seront disponibles à l’essai et en boîte de vente sur E-space à partir du 23 janvier et dans les catalogue EDI (dès la version 2023 - V1).
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- La rédaction - L'actu lentilles
- mardi, 10 janvier 2023
Le département contactologie de Novacel présente Binova Cristal with Order My Lens. Fabriquée en Europe (Italie), cette nouvelle solution pour lentilles de contact souples sera disponible à compter du 15 janvier. L’entreprise de Château-Thierry met en avant le côté écologique et pratique du flacon qui est livré sans carton. « Terminé l’emballage ! », souligne la société, qui l'assure : « Novacel est le seul laboratoire sur le marché français à proposer une solution sans suremballage. » Ce produit tout-en-un intègre en effet, dans le flacon de la solution, l’étui et la notice d’utilisation. Entièrement transparent pour permettre à l’utilisateur de voir le niveau du contenu à l’intérieur, le produit, conditionné en format 400 ml, offre « une semaine d’utilisation en plus que les solutions classiques avec la même quantité de plastique », fait-on observer, par comparaison, chez Novacel. Et toujours par souci écologique, Novacel, conformément à la certification ISO 14001 et son engagement environnemental de réduction des déchets, propose de délivrer le Tripack Binova Cristal - l’autre conditionnement possible - dans un sac en tissu à base de fibres naturelles.
Quant à la solution en elle-même, « l’efficacité décontaminante de Binova Cristal est assurée par la synergie d’action entre le décontaminant et la présence de deux agents "anti-dépôts". Ces agents décollent les dépôts de la surface de la lentille et les emprisonnent : ils éliminent ainsi les micro-organismes au moment du massage. La juste proportion de ses composants actifs permet à Binova Cristal de préserver le confort et l’intégrité oculaire », indique l’entreprise.
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- Dominique Cuvillier - Consultant, essayiste
- jeudi, 24 novembre 2022
Selon les comptes de la santé publié par la DREES, le montant des soins hospitaliers et ambulatoires en France s’élevait à 84,7 milliards d’euros en 2012 et à 109,4 milliards d’euros en 2021. Les dépenses en optique étaient de 7,1 milliards en 2021 contre 5,9 milliards d’euros en 2012 ; quant aux prothèses auditives, elles ont explosé, passant de 830 millions d’euros en 2012 à plus de 2 milliards d’euros l’année dernière ! Les analystes de la DREES expliquent que la montée en flèche des dépenses d’audioprothèses (+ 60%) est liée à la réforme du 100 % Santé. L’État ne parvient pas à contenir des dépenses de première nécessité (la santé n’est pas une option) malgré ou à cause de politique à courte vue et mal calibrée, mais le pourrait-il ?
Les maladies prospèrent sur une population vieillissante, et les plus jeunes ne sont pas épargnés par les maux contemporains : stress climatique, obésité exponentielle, myopie galopante et désormais surdité sous-jacente. D’après la revue scientifique BMJ Global Health qui couvre tous les aspects de la santé mondiale, un quart des 18-34 ans sont confrontés à des volumes sonores - dans des casques, écouteurs, discothèques et autres salles de concerts - beaucoup trop élevés, au point que près d’un milliard d’entre eux vont subir des pertes auditives sérieuses, voire sévères. Les molles campagnes de prévention ne poussent guère à des changements de comportements, c’est donc au secteur médical et paramédical de prendre en charge ces patients et donc de proposer des soins qui ont un coût et donc un prix. Face à cette situation alarmante, les politiques confrontés aux électeurs préfèrent laisser filer les dépenses, creuser les déficits et… taxer !
Lors du Projet de loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2023 (PLFSS), le gouvernement Macron ne se prive pas de pressurer les professionnels de santé comme les laboratoires et entend encadrer les marges des spécialistes distribuant des dispositifs médicaux acquittés dans le cadre de la liste des produits et prestations remboursables par l'Assurance Maladie (LPP). Les opticiens et les audioprothésistes sont en première ligne de cette économie administrée par un État impécunieux qui balaye rarement devant sa porte. En cela, Emmanuel Macron, adepte de l’argent magique, préfère le tollé des professionnels (qui ne cassent pas les abribus) à la révolte populaire qui voit jaune, familière du saccage ; il choisit la démagogie à la pédagogie.
La santé est une industrie de services qui implique des professionnels en concurrence face à des patients-consommateurs sourcilleux, parfois surconsommateurs et peu soucieux de la collectivité. Invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, François Braun, le nouveau ministre de la Santé a déclaré « vouloir reconstruire le système de santé » (sic !) et en appelle « à la responsabilité collective ». Un volontarisme d’État déclaratif et rarement effectif, sinon à saupoudrer l’argent magique et à alourdir les taxes dont les opticiens — qui ne manifestent jamais dans la rue — font les frais…
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- Maher Kassab - PDG de Gallileo Business Consulting
- jeudi, 03 novembre 2022
J’ai toujours dit que l’audition pouvait être, pour les opticiens, une source de diversification pertinente. Parce qu’ils ont ce que j’appelle des ‘capacités stratégiques’ qui leur permettent de se positionner favorablement sur cette activité connexe à leur cœur de métier. Ils ont vraiment toutes les cartes en mains pour performer sur ce marché au potentiel énorme. Voilà pourquoi je voudrais faire quelques remarques aujourd’hui sur ce levier de développement que les opticiens ont tout intérêt à activer…
1) Il y a une évidente porosité entre les deux marchés, l’optique et l’audio. Les opticiens ont un avantage ‘naturel’, pourrait-on dire, à regarder vers l’audio : les presbytes d’aujourd’hui sont en effet les malentendants de demain. Quand leurs clients basculent vers le mal-entendre, comme on dit mal-voir, les opticiens qui ont une formation, et donc une offre dans ce domaine, peuvent faire valoir leur expertise. En ce sens, leur fichier-clients est une ressource précieuse. De même que le flux de passage en point de vente pour faire régulièrement de la sensibilisation sur le sujet, la confiance et la fidélité de leurs clients et leur savoir-faire en communication, notamment digitalisée.
2) La convergence de l’audio et de l’optique s’accélère du fait de la montée en puissance des enseignes sur ce créneau mais aussi de celle des centrales. Ces dernières étoffent, développent, déploient des services en la matière, à la demande de leurs adhérents qui ont bien compris que l’audio peut être un relais de croissance pertinent. Pertinent à double titre : d’abord parce qu’il génère du chiffre d’affaires additionnel mais aussi et surtout parce qu’il conforte leur image de professionnel de santé.
3) La mise en place du 100 % Santé en audition est un facteur accélérateur de ce marché. Avant, c’était presque un marché de niche, en tout cas un marché tournant au ralenti où la décision d’achat de la clientèle/patientèle était tardive, l’âge moyen du premier appareillage étant de 72 ans… Maintenant, avec le déclic du 100 % Santé, c’est comme si le marché s’était déverrouillé. Ce dispositif incitatif facilite grandement la prise de décision, banalise l’appareillage, bref, lève les réticences de toutes sortes (psychologiques, tarifaires, etc.) du consommateur. Or qui dit démocratisation d’un produit, dit massification, donc opportunités commerciales… Dans ce contexte, sur fond de 100 % Santé, les opticiens sont bien placés : on fréquente son opticien avant d’avoir des contacts avec un ORL ou un audio ; et il peut être une voix d’accès facile pour qui veut débuter l’appareillage sans reste-à-charge.
4) Autre point que je voudrais mettre en avant, dans la continuité du précédent : selon notre dernier AudioScope (septembre-octobre), les équipements de classe I représentent en audio autour de 40 % des ventes en volume et en valeur (en optique, par comparaison et pour mémoire, c’est 22 %, selon nos données). En optique comme en audio, bien des consommateurs qui s’équipent pour la première fois, ne veulent en effet rien débourser. Mais on doit s’attendre, à l’avenir, à une montée en gamme des ventes. Le 100 % Santé, en audio particulièrement, est une portée d’entrée dans le parcours de soins. L'opticien sait vendre de la valeur ajoutée, il le fait déjà sur son coeur de métier.
5) L’audition fait face à un problème de recrutement. Les besoins du marché sont grandissants et il n’y a pas assez de professionnels disponibles. Pour pouvoir appareiller les 2/3 des gens qui ne le sont pas encore, il faut, sur le terrain, des interlocuteurs plus importants qu’actuellement. Former davantage d’audioprothésistes dynamisera encore plus ce secteur. Concrètement, le manque de personnel est le dernier goulet d’étranglement pour faciliter encore la progression des opticiens sur ce marché. Dans la perspective de futurs recrutements, ceux-ci disposent d’atouts sérieux, notamment parce qu’ils savent développer l’attractivité de leur marque-employeur.
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- Dominique Cuvillier - Consultant, essayiste
- mardi, 18 octobre 2022
Le Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII) a livré en septembre dernier son décryptage de L’économie mondiale 2023 (Éditions La Découverte, collection Repères).
- Dominique Cuvillier - Consultant, essayiste
- mardi, 23 août 2022
Après la pénurie structurelle de main-d’œuvre évoquée lors de mon dernier post, l’industrie de l’optique va-t-elle connaître des pannes récurrentes liées à différents paramètres ? Entre la guerre en Ukraine en passe de durer encore de longs mois, le Covid qui continue de paralyser la Chine, les stress climatiques et énergétiques, l’explosion du coût des transports et des matières premières, avec pour corollaire une inflation tous azimuts, les entreprises de l’optique-lunetterie sont sous tension. Comme toutes les industries mondialisées qui vont devoir supporter une fragmentation géopolitique en marche où des blocs de pays créent des clivages qui imposent de revoir les stratégies industrielles.
Dans une tribune parue dans Le Journal du Dimanche du 14 août dernier, Jean-Daniel Lévy, directeur de Harris Interactive, s’alarmait : « Si ces pénuries devaient se poursuivre, ce serait un modèle de représentation du monde qui changerait. Avec des conséquences sur l’opinion et les pratiques qu’il est actuellement difficile d’anticiper. » Selon lui, les citoyens consommateurs gâtés/gavés ne sont pas prêts à sacrifier leur confort et il prédit une poursuite des contraintes actuelles ; il faut donc se préparer à une transformation du système de l’intérieur.
Produire une paire de lunettes est fort heureusement beaucoup moins complexe qu’une voiture électrique, il n’en reste pas moins qu’il faut repenser les chaînes de production et d’approvisionnement, en relocalisant tout ou partie, en augmentant le nombre de fournisseurs, en installant des unités de production dans des pays plus stables politiquement… La nature de la mondialisation va changer sans disparaître, ce qui impose aussi d’accélérer et d’intensifier le processus d’innovation à l’épreuve de la pénurie pour créer des produits adaptés à une économie tendue. Et dans le même temps, revoir l’orientation créative des marques qui devront accélérer la mise en place d’une politique de développement durable efficiente, d’écoconception, de recyclage, etc., en bref de trouver les moyens de réconcilier pénurie structurelle et impact sociétal positif ; un mal pour un bien.
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- La rédaction - L'actu lentilles
- mardi, 28 juin 2022
Johnson & Johnson annonce l’arrivée en septembre prochain d’une nouvelle gamme de lentilles journalières - Acuvue Oasys Max 1-Day - disponibles en version sphérique et multifocale.
« Nous mettons notre riche expertise scientifique et clinique au service de l’innovation afin de mieux profiter des moments qui comptent. Acuvue Oasys Max 1-Day est la dernière nouveauté dans notre longue histoire d’innovations de pointe et nous avons hâte de présenter cette solution aux patients qui évoluent dans des environnements et des modes de vie toujours plus exigeants », a déclaré, enthousiaste, Peter Menziuso, le président du groupe Johnson & Johnson Vision. Le laboratoire assure avoir effectué l’ensemble des démarches liées au marquage CE pour sa nouvelle gamme ; l’annonce a été faite mi-juin à l’occasion de différents événements réunissant la communauté des adaptateurs en lentilles. « Ces nouvelles lentilles de contact ont été développées pour offrir confort et performance visuelles tout au long de la journée. Car une récente étude a révélé que la majorité (71 %) des professionnels de la santé visuelle voient des patients qui souffrent de gêne oculaire en lien avec le temps passé sur les écrans. En effet, l’utilisation prolongée d’écrans numériques entraîne une baisse du clignement des yeux ainsi qu’une sécheresse et une fatigue oculaires plus élevées », explique-t-on chez Johnson & Johnson. États-Unis, Canada, Europe... le lancement de cette nouvelle gamme est mondial et progressif. En France, elle sera disponible à compter du 13 septembre 2022 précisément.
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- Dominique Cuvillier - Consultant, essayiste
- mardi, 07 juin 2022
Des restaurateurs condamnés à réduire leurs jours d’ouverture faute de personnel, des hôteliers qui ne trouvent pas de saisonniers, des hôpitaux obligés de fermer des lits faute d’infirmières et de médecins, des commerces en tension…