Maher Kassab
Marque employeur : l’engagement social et environnemental, un levier-clé pour attirer les futurs diplômés ?
- mardi, 18 novembre 2025
C’est un résultat fort de l’édition 2025 de notre baromètre auprès des futurs diplômés en optique : l’engagement social et environnemental des enseignes est un facteur d’attractivité pour y travailler. Cela est exprimé par plus de 4 étudiants interrogés sur 5*. En particulier, les futurs diplômés en optique se montrent sensibles aux dimensions suivantes de l’engagement des enseignes :
- L’accès aux soins pour tous / la santé visuelle des personnes en précarité (88 %)
- L’offre de produits Origine France Garantie (87 %)
- Le recyclage / la réparabilité / la seconde vie des lunettes (84 %)
- L’offre de produits éco-responsables / éco-conçus – en matières biosourcées, recyclées (78 %)
La « quête de sens » au travail est donc clairement de plus en plus forte chez les nouvelles générations. Dans ce contexte, se positionner et définir clairement les axes de son engagement social et environnemental est devenu un enjeu essentiel pour les enseignes ainsi que pour les points de vente indépendants, afin de se mettre en capacité d’attirer et fidéliser les meilleurs profils et talents. À charge pour les recruteurs de valoriser et faire connaître leurs engagements maison, par des actions de mise en visibilité et de communication auprès des étudiants (par exemple à travers des actions sur les campus, des événements à destination des étudiants ou encore une communication grand public et sur les réseaux ou au moment du process de recrutement...). Soulignons enfin, car c'est également décisif, que les « valeurs humaines du/des dirigeant(s) » constituent le critère auquel les futurs diplômés accordent le plus d’importance dans la perspective de rejoindre un magasin d’optique pour y commencer leur carrière...
* Baromètre auprès des étudiants en optique réalisé auprès de 338 étudiants issus de différents cursus en optique, interrogés en octobre-novembre 2025, sous la supervision de Céline Lobez, directrice Études.
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Les clients attendent plus d’éco-responsabilité de la part des opticiens
- jeudi, 04 septembre 2025
Nos enquêtes exclusives le montrent : les attentes des porteurs de lunettes sont en train d’évoluer. Au-delà de la qualité des conseils de l’opticien et de ses produits, qui constituent évidemment le socle d’une expérience-client réussie, les consommateurs accordent désormais une importance croissante à l’engagement environnemental et sociétal des enseignes qu’ils choisissent. Pour plus de 50 % des porteurs (étude « Les Français et l’optique » réalisée auprès de 5 000 porteurs de lunettes en juin 2025 ayant fait un achat optique dans les douze derniers mois), quatre critères ressortent particulièrement, considérés comme très ou assez importants à leurs yeux :
- Une offre de produits certifiés/labellisés (60 %)
- Une collecte des produits pour leur donner une seconde vie (57 %)
- Une offre de produits éco-responsables (53 %)
- Une offre de produits locaux (53 %)
De nouvelles exigences se dessinent donc chez les clients et les opticiens ont tout intérêt à mettre en place un écosystème vertueux qui coche tout ou partie de ces attentes conso grandissantes. Quand les opticiens répondent à l’un et/ou à l’autre des critères cités plus haut, ils doivent aussi les valoriser auprès de leur clientèle, communiquer concrètement sur les formes que prend leur engagement. Se positionner en matière d’engagement environnemental et sociétal semble désormais incontournable, et le faire-savoir au cours du processus de vente répond maintenant à une demande de la clientèle.
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"Avec la freination de la myopie, l’opticien peut consolider son rôle et ses ventes"
- mercredi, 19 mars 2025
Aujourd’hui je vous propose d’évoquer le sujet toujours plus médiatisé, et à raison, de la freination de la myopie infantile. Redisons-le, c’est une véritable innovation sur le marché, une avancée comme il n’y en avait plus eu depuis des années. Verres ou lentilles de contact, ces nouvelles solutions nous font changer de paradigme : on passe d’équipements de correction à des dispositifs désormais thérapeutiques. Lentement mais sûrement, le grand public prend connaissance de l’existence de ces produits novateurs : près de 30 % des consommateurs en ont ainsi entendu parler, donc 19 % par leur ophtalmo et/ou 16 % par leur opticien. Et 84 % de ceux ayant un enfant myope attendent de leur prescripteur qu’il soit force de proposition sur le sujet. Autant dire que le plébiscite, côté public, est assez massif. Sensibilisés par les industriels et leurs pairs, les médecins s’emparent de plus en plus de cette problématique : 92 % des ophtas font désormais part de leur volonté de s’impliquer davantage sur ce créneau. On peut donc penser qu’à partir du moment où ils seront véritablement convaincus par les produits et, par ricochet, proactifs en termes de prescription, ce segment (verres et/ou contactologie) de la freination myopique verra alors le taux d’équipement grimper. Pour l’instant, on observe que d’un ophta à l’autre, la patientèle équipée varie de 1 à 5. Très marqué à l’heure qu’il est, ce différentiel devrait probablement s’atténuer à mesure de l’investissement général des ophtalmologistes. Et les opticiens ? De toute évidence, eux aussi ont une carte à jouer : la profession doit bien avoir en tête que les parents sont très demandeurs d’informations. 85 % d’entre eux souhaiteraient vivement que l’opticien fasse de la pédagogie sur ce sujet. Autrement dit, il y a là pour les opticiens une occasion en or d’asseoir un peu plus encore leur positionnement de professionnel de la santé visuelle. Si le segment de la freination de la myopie infantile est donc appelé à devenir un levier de croissance important dans l’avenir, il peut surtout conforter leur rôle-pivot au sein des 3 "O".
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Le premier emploi idéal selon les étudiants en optique
- jeudi, 16 janvier 2025
Depuis six ans maintenant, Gallileo réalise son "Baromètre 1er emploi" auprès des étudiants en optique. En novembre 2024, une enquête en ligne a ainsi été menée auprès de 362 étudiants en optique issus de différents cursus et établissements, répartis sur toute la France. Cet échantillon rassemble près de 2/3 de répondants en BTS et plus d’1/4 de répondants en Licence/Bachelor, mais aussi d’autres cursus (Bac pro, DU, Master Optique...). Il compte ¾ d’étudiants en alternance. Les résultats de cette nouvelle édition du baromètre confirment les tendances observées lors des précédentes vagues.
Notons d’abord que les étudiants en optique aspirent toujours à prolonger leurs études et compléter leur BTS par des formations complémentaires en santé visuelle. L’obtention du BTS est perçue comme une première étape dans le parcours de formation de l’opticien : près de 3 étudiants en BTS sur 4 veulent approfondir leurs connaissances via une formation complémentaire, pour renforcer leur orientation de « professionnel de la santé visuelle ». C’est le premier projet envisagé par les étudiants en BTS, avant même celui de rejoindre un magasin (cité par 29 % des étudiants en BTS). Ce phénomène contribue mécaniquement à la pénurie des nouveaux entrants sur le marché du travail, et explique également que les diplômés en optique trouvent rapidement un premier emploi, parfois même avant la fin de leur cursus (pour 38 % des étudiants en BTS et pour 46 % des étudiants en licence/bachelor).
S’agissant des attentes des jeunes diplômés pour leur premier emploi, on retrouve là aussi des tendances déjà exprimées dans les précédentes éditions du baromètre : 73 % des répondants manifestent ainsi un fort attrait pour des postes polyvalents, permettant de développer plusieurs compétences. Ils formulent le souhait de pouvoir toucher à toutes les facettes du métier : relation-client, gestion du point de vente, management d’équipe, réalisation d’examens de vue et de montages, adaptations en contacto, etc. En comparaison, les critères liés au point de vente (taille des effectifs, modèles enseigne/indépendant, type de structures juridiques…) sont moins déterminants dans le choix des futurs diplômés. La seule préférence qui se détache vraiment se fait en faveur de l’embauche dans un point de vente avec des effectifs limités (pour 58 % des sondés).
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