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- INÈS PHILIPPART - CHAMOISINES
- mardi, 01 juillet 2025
Optométristes, Amélie et Laurène travaillent en cabinet d’ophtalmologie. Pourquoi ce choix et que retirent-elles de cette expérience professionnelle ?
- INÈS PHILIPPART - CHAMOISINES
- mardi, 01 juillet 2025
Optométriste passionnée, Amélie est récemment partie en mission humanitaire avec l'association Pour les yeux du monde. Elle partage ici son expérience…
- INÈS PHILIPPART - CHAMOISINES
- mardi, 01 juillet 2025
Découvrez le parcours d'Émilie Derigny, opticienne de formation qui occupe actuellement le poste de directrice santé visuelle au sein d'Essilor. Après un BTS elle poursuit ses études avec un DU à la Faculté d'Orsay. Elle pratique six ans en magasin, puis se dirige vers l'industrie en rejoignant Essilor il y a maintenant dix-sept ans...
- MAXIME BALOUZAT - OPTI'MISTE TV
- vendredi, 27 juin 2025
Dans le cadre d'un nouveau partenariat avec Opti'Miste TV, la chaîne YouTube dédiée au secteur de l'optique animée par Maxime Balouzat, la rédaction de Fréquence Optic a sélectionné pour vous quelques extraits de différentes vidéos. Aujourd'hui, il s'agit d'une rencontre avec Cynthia Bisignano, opticienne passionnée et créatrice de contenu sur les réseaux sociaux.
Retrouvez la vidéo de la rencontre avec Cynthia Bisignano ici.
- INÈS PHILIPPART - CHAMOISINES
- mardi, 24 juin 2025
Dans le cadre d’un nouveau partenariat avec le podcast Chamoisines animé par Inès Philippart, nous vous proposons ici une sélection d'entretiens… Aujourd’hui, l’épisode donne la parole à Marie, Valentin et Sandrine, trois optométristes passionnés qui ont créé en 2025 le Guide Pratique d'Optométrie Opto Tips. Ce livre regroupe des fiches pratiques pour réaliser ses examens de vue.
- Dominique Cuvillier - Consultant, essayiste
- mercredi, 11 juin 2025
Un article de Courrier International du 10 janvier 2025 fait état du « boom » du marché de l’occasion : « D’ici à 2030, les ventes de la mode de seconde main dépasseront celle de la fast-fashion. » Une réalité qui questionne le marché du neuf : faut-il s’approprier ce marché ou l’ignorer ? Raúl González, fondateur de la plateforme de mode durable Ecodicta, choisit évidemment l’appropriation ; selon lui, « d’ici à 2030, 80 % des marques de mode auront leur propre plateforme de revente ». L’objectif est de s’engager dans la réduction de l’empreinte carbone de l’économie et dans le même temps de se donner une image vertueuse, tout en profitant d’une nouvelle source de revenus.
Selon un rapport d’Oxford Economics publié en octobre 2024, « la revente a un impact positif sur l’environnement, mais elle a aussi un immense potentiel pour dynamiser une croissance économique durable. » Les experts ont calculé que la seconde main « a contribué pour 7 milliards d’euros au produit intérieur brut de l’Union européenne et du Royaume-Uni en 2023 », tout en créant « 150 000 emplois verts ».
Une aubaine dont souhaitent tirer avantage des enseignes d’opticiens. Krys Group a annoncé en mai dernier le rachat de Seecly, une start-up dédiée aux lunettes reconditionnées. Dans un même élan, Atol est entré au capital de Zac, une société spécialisée elle aussi dans les lunettes reconditionnées. De son côté, le Groupement Optic 2000 (Optic 2000 et Lissac) a été précurseur en 2023 avec son programme Revue « pour encourager la consommation responsable et s’inscrire résolument dans l’économie circulaire ». Il ne s’agit pas ici de proposer une offre de lunettes reconditionnées, mais d’inviter les porteurs à prolonger la vie de leurs lunettes, en les réparant et en les entretenant en magasin.
Si le marché de la seconde main est une opportunité pour les enseignes d’opticiens, qu’en est-il des marques de lunettes confrontées au risque d’une cannibalisation de l’offre entre produits neufs et produits d’occasion ? La représentation associée à l’achat d’occasion a changé : un produit de seconde main apparaît plus qualitatif et durable puisqu’il a déjà connu une première vie, il limite le gaspillage et il est plus accessible financièrement qu’un produit écologique. Face à ce marché de l’occasion en croissance, les lunetiers doivent réagir et s’engager en termes d’écoconception, de matériaux écologiques, de production respectueuse de l’environnement avec des lunettes durables. Encore faut-il que les porteurs soient prêts à en payer le prix. Une étude de Boston Consulting Group (BCG) menée en 2024 montre que seulement 19 % des consommateurs européens interrogés sont prêts à payer plus cher des produits respectueux de l’environnement, un chiffre qui tombe à 11 % en France. La conscience écologique des consommateurs se situe toujours au niveau de leur portefeuille…
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- MAXIME BALOUZAT - OPTI'MISTE TV
- mardi, 27 mai 2025
Dans le cadre d'un nouveau partenariat avec Opti'Miste TV, la chaîne dédiée au secteur de l'optique animée par Maxime Balouzat, la rédaction de Fréquence Optic a sélectionné pour vous quelques extraits de différentes vidéos. Aujourd'hui, il s'agit d'une rencontre avec Mathieu Moise, représentant de la quatrième génération à la tête d'Optique Moise, fondée en 1933, et dirigeant de la centrale VDO...
- La rédaction - L'actu lentilles
- mardi, 27 mai 2025
Menicon ouvre son plus grand centre de production dédié à la fabrication des lentilles souples journalières, et ça se passe en Malaisie. Cette nouvelle unité, inaugurée début mai et qui sera pleinement opérationnelle au cours de l’été, « permettra de répondre plus efficacement à la demande croissante de lentilles souples journalières au niveau mondial. L’innovante Miru 1day UpSide est au cœur de cette nouvelle capacité industrielle », indique le laboratoire d’origine japonaise. « Avec cette nouvelle capacité de production, Menicon accélère la distribution de sa lentille journalière Miru 1day UpSide sur le marché français », indique de son côté Charles Gauthier, à la tête de la filiale hexagonale. Précisons, côté produit proprement dit, que cette gamme, déclinée en versions sphérique et multifocale, s’enrichit désormais aussi d’une ligne torique. Rappelons que la lentille Miru 1day UpSide intègre la technologie dite Smart Touch qui consiste en un blister pensé pour faciliter la manipulation tout en réduisant les risques de contamination. De fait, grâce à cette présentation pratique, la lentille est toujours orientée dans le bon sens de manipulation, face externe, lors de l’ouverture du blister. La face interne n’est donc jamais touchée par les doigts lors de la manipulation (visuel du bas).
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- Dominique Cuvillier - Consultant, essayiste
- lundi, 19 mai 2025
L’année passée, le Syndicat national des ophtalmologistes de France (SNOF) a saisi le Conseil d’État pour amender le décret sur l’adaptation de la primo-prescription par les opticiens. Les sages du Conseil d’État ont récemment donné raison aux ophtalmologistes. Un revirement étonnant quand on sait que le décret en vigueur depuis l’été dernier avait suscité peu de réactions et semblait satisfaire les porteurs. D’autant que le nombre d’ophtalmologistes continue de reculer : ils étaient 4 705 en 2023 et 4 691 en janvier 2024. Face à eux, la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) a recensé 44 238 opticiens au 1er janvier 2024 (42 339 en 2023) répartis dans 13 300 magasins d’optique. Un poids démographique réel et un maillage territorial qui devraient participer à la problématique des déserts médicaux qui concernent aussi l’optique.
Selon la société d’études Pro-Conso France, les opticiens ont su installer une relation de confiance avec les Français ; une enquête nationale réalisée en mai 2021 « témoigne de l’enthousiasme des consommateurs à distinguer leur opticien pour sa qualité et son engagement ». Opticien chez qui ils vont s’équiper quand le besoin s’impose avec une ordonnance dûment signée par un ophtalmo, cela va sans dire. Pour rappel, en France, 7 personnes sur 10 portent des lunettes toutes corrections confondues. Pourquoi marginaliser les opticiens dans le parcours de soins visuels alors que le nombre de porteurs est patent ? Pourquoi les exclure, ainsi que les optométristes, des conférences scientifiques du congrès organisé par la Société Française d’Ophtalmologie qui s’est tenu les 10, 11 et 12 mai derniers ? Une forme d’indifférence qui n’a pas empêché les organisateurs de louer des stands à des enseignes nationales d’opticiens…
À quand une filière une et indivisible (qui respecte les différences) pour partager les savoir-faire et les bonnes pratiques, former tous les professionnels engagés et aborder la santé visuelle sous l’angle des porteurs, pas des corporatistes ? Faut-il rappeler que c’est le pouvoir de l’économie qui permet d’accéder à la santé, laquelle passe aussi par le commerce et pas uniquement par les cabinets médicaux… Les mentalités évoluent avec une délégation de tâches promue depuis longtemps déjà par des professionnels comme le Dr Mehdi Cherif qui s’exprimait dans Le Journal du Dimanche du 11 mai : « Pour répondre à la demande des patients, même dans les secteurs ruraux éloignés, nous avons créé six cabinets secondaires (…) animés par une vingtaine d’auxiliaires médicaux diplômés d’une école d’orthoptiste, de niveau bac+3. » Une initiative soutenue par le Dr Vincent Dedes, président du SNOF : « Elle est très représentative de la profession ; 85 % des ophtalmos travaillent désormais en équipe avec des orthoptistes, des infirmiers et même des opticiens ». Un changement de braquet et une évolution sensible où les opticiens se font une (petite) place dans un écosystème médical global avec des professionnels aux compétences complémentaires. « Nous sommes très en avance et l’une des spécialités médicales les plus accessibles », souligne Vincent Dedes toujours dans le JDD. À tel point que le délai d’obtention d’un rendez-vous non urgent chez un ophtalmologiste serait passé de 66 à 19 jours.
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