Fondée par Cédric Thein, lui-même touché par une forme sévère de myopie, l’association Myopia ambitionne de se placer au coeur du débat sur la prise en charge de la myopie, et plus largement des maladies dégénératives de l’oeil, comme enjeu de santé public.

Une « association de patients pour les patients ». C’est ainsi que se décrit Myopia, une structure fondée par Cédric Thein, un jeune quinqua atteint par une forme grave de myopie, et présidée par Gilles Bizeul. Cette association française, qui travaille étroitement avec l’Institut Français de la Myopie implanté à Paris à la Fondation Rothschild (où d’ailleurs l’asso est hébergée), se veut un « soutien inédit » pour toutes celles et ceux qui sont touchés par la myopie et, au-delà, par toutes les formes de maladies dégénératives de l’œil. Un soutien pour leurs proches aussi, ceux que l’on appelle les aidants. L’adhésion à cette association est gratuite, pour mieux fédérer autour d’elle, et mieux faire connaître les parcours de soins possibles et les solutions thérapeutiques ou correctrices existantes.

Elle s’est également dotée d’un comité scientifique, piloté, depuis la dernière assemblée générale qui s’est tenue mi-décembre, par le professeur Ramin Tadayoni. Ce praticien est une pointure en la matière, fort de son expérience de chef de service d'ophtalmologie à l'Hôpital-Fondation Adolphe de Rothschild, établissement de pointe dans la capitale. Hier, dans un communiqué de presse qu’elle nous a adressé, l’association Myopia déclare lancer « un appel à l'action, invitant chaleureusement les patients, les professionnels de la santé, les chercheurs, les entreprises et le grand public à rejoindre un mouvement collectif visant à faire progresser la compréhension et le traitement de la myopie ». Le début d’une grande convergence ? En tout cas, l’ambition est là : devenir l’interlocuteur privilégié, « au service des patients » insiste l’association, des instances publiques et privées.

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