Réseaux de soins : les petits magasins désavantagés ?
Responsables d'enseigne (ou de centrale) et représentants des Ocam poursuivent leur dialogue, à l'invitation de Zeiss, à travers des réunions qui mobilisent nombre d'opticiens. En témoigne une nouvelle rencontre à Lyon, entre Atol et Santéclair.
Zeiss continue d'organiser des rencontres entre les décideurs de l'optique et le monde des Ocam. La dernière soirée en date a eu lieu ce 17 octobre à Lyon, en présence de 140 opticiens. Ils ont assisté au débat entre Marianne Binst, Directrice Générale de Santéclair et Eric Plat, Président Directeur Général d’Atol, et ont pu échanger avec les intervenants. Marianne Binst a rappelé que le rôle de la plateforme Santéclair consistait à réguler les prestations optiques versées par les OCAM, en augmentation continue au cours des dernières années. Son réseau sera totalement renouvelé en 2015, après un appel d’offre national qui se déroulera durant l’automne 2014, a-t-elle annoncé. Eric Plat a quant à lui souligné que ce réseau exigeait de ses magasins référencés une baisse tarifaire d’environ 40 %. Une "pression économique" qui risque, selon lui, de remettre en cause l’équilibre financier des magasins référencés et la qualité des produits proposés compte tenu de la construction d'une grille tarifaire privilégiant les produits d'entrée de gamme. Une fois la parole donnée à la salle, bien des opticiens ont tenu à faire remarquer que les plus petits magasins étaient désavantagés lors des appels d’offre, au regard des critères fixés par Santéclair. Plus généralement, les professionnels réunis ont pu exprimer certaines craintes, dont celle de ne plus pouvoir à terme, sous la pression des réseaux, garantir la meilleure qualité de produit et de service personnalisé à l’assuré-client.
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