Le commerce associé résiste à la morosité
Si l'on en croit les données de la Fédération du Commerce Associé, cette forme de distribution permet à ces représentants de mieux résister à une conjoncture économique contractée.
Atol, Krys, Lissac, Lun's, Lynx, Optic 2000, Vision Plus et Visual en optique, Audio 2000, Entendre et Krys Audition en audiologie, autant d'enseignes qui appartiennent à la Fédération des enseignes du Commerce Associé (FCA), autre expression pour désigner les coopératives. Hier, elle a présenté les résultats de son observatoire portant sur l'année 2013. Premier constat : avec un chiffre d’affaires en hausse de 3,1 %, à 142 milliards d’euros, les réseaux coopératifs, tous domaines confondus, traversent avec une relative sérénité une conjoncture économique pourtant contractée. "Aujourd’hui, nous représentons 30 % du commerce de détail", s’est félicité Guy Leclerc, président de la FCA lors de cette présentation. Tous secteurs confondus, la progression des enseignes coopératives est généralement supérieure à celle du marché. "Avant nous prenions des parts de marché sur les indépendants, aujourd’hui nous les prenons aux commerces intégrés (succursalistes_ndlr)", précise-t-il. S'agissant spécifiquement des coopératives optiques, la croissance globale du CA est là aussi positive quoique plus timide, plafonnant à 0,5 %.
Concernant le positionnement des enseignes du commerce associé dans les zones de chalandise, l'observatoire de la FCA indique qu'elles sont bien représentées dans les centres villes avec 62 % des implantations, contre 18 % pour les périphéries et zones d’activité commerciale (ZAC).
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