La génération Y sensible aux marques écolos
Les marques qui mettent le développement durable et équitable au cœur de leur modèle commercial sont plébiscitées par la génération dite Y qui désigne, rappelons-le, les consommateurs de 21 à 34 ans.
Plus d'1 consommateur sur 2 dans le monde affirme être prêt à débourser plus pour des produits et services fournis par des entreprises soucieuses de leur impact social et de l’environnement. C'est ce qu'indique une étude Nielsen conduite à travers 60 pays*. La propension à acheter des marques socialement responsables est plus forte en Asie-Pacifique (64% des sondés), Amérique Latine (63%) et Moyen-Orient/Afrique (63%). En Amérique du Nord et en Europe, elle est respectivement de 42 et 40%, mais de 36% seulement en France. "Les consommateurs du monde entier nous disent haut et fort que la vocation sociale d’une marque fait partie des facteurs qui influencent leurs décisions d'achat", dit Amy Fenton, responsable globale du développement durable chez Nielsen. "Ce comportement est de plus en plus répandu et offre des opportunités significatives tant pour donner davantage de sens dans nos communautés que pour développer la part de marché des marques".
Dans le détail, plus de la moitié des répondants dans le monde (52%) disent avoir acheté au moins un produit ou service issu d’une société responsable socialement lors des six derniers mois. C’est le cas pour 65% des consommateurs en Amérique Latine, 59% en Asie-Pacifique et 59% au Moyen Orient/Afrique, au-dessus de la moyenne mondiale. 4 consommateurs sur 10 en Amérique du Nord et en Europe disent avoir fait un achat durable au cours des 6 derniers mois. C’est le cas pour plus d’un tiers des consommateurs français.
D'après l'enquête, la génération dite Y (21 à 34 ans) s’avère la plus sensible au développement durable. Parmi les sondés qui réagissent aux actions durables des marques, la moitié est en effet issue de cette tranche d’âge. Ils représentent en effet 51% de ceux qui vont payer un supplément pour des produits durables.
Autant de données qui font dire à Amy Fenton, pour conclure : "La question n’est plus de savoir si les consommateurs se soucient de l'impact social. C’est une réalité et les consommateurs le montrent à travers leur comportement. La priorité désormais est d’appréhender comment les marques peuvent créer de la valeur partagée en mariant les causes sociales les plus pertinentes pour chaque catégorie de consommateurs".
*Enquête en ligne sur la responsabilité sociale des entreprises menée du 17 février au 7 mars 2014 auprès de 30 000 internautes dans 60 pays en Asie Pacifique, Europe, Amérique Latine, Europe de l’Est, Afrique et Amérique du Nord.
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