Atol prend le train de La Nouvelle France Industrielle
Le "Train de la Nouvelle France industrielle", inauguré lundi à Paris avec Adriana Karembeu pour marraine, veut réconcilier les Français avec l'industrie. Atol fait partie des entreprises qui sont à bord.
Annoncé lundi à l'inauguration du Train de la Nouvelle France Industrielle dont il est un des promoteurs, Arnaud Montebourg a fait défaut. Et pour cause : ses nouvelles attributions ministérielles le retenaient au même moment à Berlin, l'empêchant d'être là en personne en gare de l'Est, à Paris. C'est donc Adriana Karembeu, marraine de cette opération qui vise à promouvoir l'industrie bleu-blanc-rouge, qui a polarisé tous les regards. Composé de six voitures, ce train accueille à bord une vingtaine d'entreprises censées représenter "le dynamisme et la performance de l'industrie française". "Redorer l'image de l'industrie en France est absolument essentiel parce que la relance et le renouveau de l'industrie passent aussi par une question d'image", a déclaré lors de l'inauguration Pascal Faure, directeur général de la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS) à Bercy. Seule représentante du secteur optique, l'enseigne Atol est bien entourée : dans les compartiments se succèdent en effet des poids lourds dans leurs domaines respectifs, tels que Alstom, EDF, Michelin, Total ou encore Toyota France.
Parti de Paris lundi, le train passera notamment par Strasbourg, Lyon, Marseille, Toulouse, Nantes, Le Havre. Il sillonnera ainsi la France jusqu'au 26 avril, avec Lille comme terminus. Dans chacune des gares desservies, les visiteurs pourront monter à bord en vue de découvrir l'industrie française sous ses différentes facettes. S'agissant de l'optique, Atol voit dans cette opération un moyen supplémentaire de mettre en avant son positionnement en matière de savoir-faire hexagonal. Ou plus exactement, son repositionnement comme l'a rappelé Philippe Peyrard, Directeur Général Délégué d’Atol (photo) : "Nous faisons partie des pionniers ayant fait le pari de rapatrier notre outil industriel en France. Cette stratégie s’est avérée gagnante. Non seulement nous avons pu soutenir une industrie alors en déclin mais aussi créer plus de 1 000 emplois"."Ce savoir-faire 100% français nous permet de proposer à nos clients des équipements optiques innovants à haute valeur ajoutée", s'est félicité le représentant de l'enseigne.
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