Comment CooperVision lutte contre la pollution plastique
« Comme beaucoup d’entreprises, CooperVision est engagée dans un processus de développement plus durable.
« Comme beaucoup d’entreprises, CooperVision est engagée dans un processus de développement plus durable. Au cours des dernières années, nous avons travaillé sur nos process de production dans nos usines et sur nos sites, en nous concentrant en priorité sur les domaines dans lesquels nous pouvons avoir le plus grand impact », a déclaré Bertrand Dupourqué, directeur général de CooperVision France, lors d’une récente conférence de presse qui s’est tenue à la Fondation GoodPlanet, à Paris. Électricité 100 % renouvelable, économies d’eau, recyclage de matériaux (carton, bois, papier)… le groupe a déjà mis en place, à grande échelle, différentes initiatives pour réduire son impact environnemental. Aujourd’hui, une nouvelle démarche proactive voit le jour, qui table sur la notion de « neutralité plastique ». De quoi s’agit-il exactement ?
Afin d’accompagner les professionnels de la vue et leurs patients vers une consommation plus éco-responsable, CooperVision s’associe en effet à Plastic Bank, une entreprise sociale qui crée « des écosystèmes de recyclage éthiques au sein des communautés côtières particulièrement touchées par la pollution plastique » dans le monde entier. À travers cette collaboration, CooperVision se montre ainsi en mesure de compenser la quantité de plastique émise par ses lentilles de contact journalières en récupérant et recyclant une quantité de plastique équivalente grâce à Plastic Bank. Concrètement, CooperVision s’engage pour chaque boîte de lentilles journalières distribuée en France à acheter ce qu’on appelle des « crédits » qui financent ce processus vertueux. Pour être encore plus précis, un crédit équivaut à la conversion d’un kilo de plastique qui pourrait atteindre la mer via les voies navigables… « En échange des déchets plastiques ramassés, les collecteurs reçoivent des jetons numériques utilisables pour subvenir aux besoins de base de leur famille tels que l’épicerie, le combustible de cuisson, les frais de scolarité et l’assurance maladie », explique encore David Katz, le fondateur et PDG de Plastic Bank. Et d’ajouter : « Ce faisant, nous faisons la promotion de l’économie circulaire tout en améliorant les conditions de vie des communautés de collecteurs. »
Chez CooperVision on tient à préciser que cette « neutralité plastique » n’est qu’un moyen, parmi d’autres, dans le traitement de la problématique environnementale. Comme le précise Bertrand Dupourqué : « La neutralité plastique n’est pas une finalité en soi, elle constitue une étape supplémentaire dans le parcours de CooperVision pour continuer à réduire son impact sur l’environnement ». De fait, une des difficultés reste que le plastique est, à l’heure actuelle, un composant essentiel pour garantir la stérilité des lentilles de contact. « L’innovation pourra amener de nouvelles solutions à moyen et long terme mais des actions sont également nécessaires à court terme », fait valoir M. Dupourqué qui annonce par ailleurs qu’un programme de formation et de sensibilisation de l’ensemble des collaborateurs de la société est en cours. Plusieurs actions à destination des professionnels de la vue et du grand public vont commencer en ce début d’automne : par exemple, des kits de tri vont être mis à disposition, une campagne de communication va être amorcée, etc. Enfin, CooperVision s’est rapproché de Citeo, entreprise privée spécialisée dans le recyclage, afin de faire référencer la mention « lentilles de contact » dans son application Guide de tri dans le but de mieux accompagner les consommateurs au moment du tri de tout ce qui touche à la contactologie.
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