"On n'a pas attendu M. Simoncini pour faire des prix bas"

Ce matin, la direction du Groupe Optic 2000 a profité de la présentation de ses résultats pour épingler "les effets d'annonce et les amalgames trompeurs" de Marc Simoncini.

Lors d'une conférence de presse ce matin, le Groupe Optic 2000 s'est livré à l'exercice annuel de présentation des résultats de ses trois enseignes, Optic 2000, Lissac et Audio 2000. Si on se concentre sur les seules enseignes optiques, on retiendra d'abord qu'Optic 2000 revendique à l'heure actuelle 13 % de parts de marché et Lissac 1,8%. Avec 1200 points de vente, le réseau Optic 2000 enregistre une croissance de son chiffre d'affaires de 1,26 %, à 923 millions d'euros TTC. 26 nouveaux magasins se sont ouverts en 2012, a précisé Didier Papaz, le PDG du groupe. Du côté de Lissac, on nous annonce 208 magasins - dont 31 inaugurés en 2012 - qui réalisent 116 millions d'euros, soit près de 3,6 % de progression du CA par magasin. D'ici à 2016, la direction entend bien agrandir encore son parc de boutiques. L'objectif fixé pour Optic 2000 est ainsi d'atteindre 1300 points de vente à l'horizon de cette date et pour Lissac, 400. De cette dernière enseigne, Didier Papaz dit d'ailleurs qu'elle constitue un "gisement de croissance" important pour le groupe.

Au cours de ce point-presse, Yves Guénin, le secrétaire général du groupe, a également pris la parole pour défendre une "vision citoyenne de l'opticien" qu'il estime souvent ancré dans les territoires et investi au quotidien dans des projets sociaux et solidaires, ceci par référence à l'engagement toute l'année d'Optic 2000 auprès de l'AFM-Téléthon. "Non l'opticien n'est pas qu'un "tiroir-caisse", selon les mots de M. Guénin, et  "il faut en ce moment le réhabiliter". Ce qui est une façon, personne n'en a douté dans l'auditoire, de faire passer un message à ceux qui critiquent ces derniers temps la profession. Rappelant l'accessibilité tarifaire de l'offre du groupe, et spécialement d'Optic 2000, il a au passage égratigné Marc Simoncini : "On n'a pas attendu Monsieur Simoncini pour faire des prix aussi bas que sur Internet. Depuis 2002, nous proposons un équipement unifocal à 39 euros !", a-t-il rappelé, visiblement agacé par les déclarations du fondateur de Sensee qu'il qualifie "d'effets de manche". Toujours sur le chapitre du web, il a tenu à défendre le modèle drive-to-store (pré-réservation d'un modèle sur le Net, prises de mesures et réglages en boutiques) choisi par l'enseigne qui, pour le moment, générerait autour de 700 000 euros de ventes, c'est-à-dire le CA moyen d'un magasin Optic 2000.

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