L’actualité des plateformes de santé ? Santéclair a signé un partenariat avec un spécialiste de l’accès aux soins visuels tandis qu’Itelis veut faire une priorité de la prise en charge de la myopie infantile. Détails.

Depuis plusieurs années déjà, Santéclair propose un service permettant aux assurés de décrocher une consultation en ophtalmologie en moins de 15 jours. Son « offre de rendez-vous rapides en santé visuelle », comme la plateforme la désigne, s’enrichit aujourd’hui avec un partenariat noué avec Temeoo, spécialisé depuis 2021 dans la télé-expertise. Cet acteur revendique la mise en relation de plus de 150 000 patients avec un professionnel de santé de la vision. « Les rendez-vous proposés sont réalisés dans le strict respect du cadre réglementaire et du protocole RNM (Muraine- Frété), en proposant un examen de la réfraction et des actes de dépistage (fond d’œil et tonométrie) par un orthoptiste sous couvert d’une analyse de ces examens par un ophtalmologue », détaille Santéclair dans un communiqué. Concrètement, les 10 millions de bénéficiaires potentiels de la plateforme peuvent désormais avoir accès à quelque 160 centres et cabinets, partout en France, via la leurs espaces assurés sur le site MySantéclair ou directement depuis l’application mobile du même nom.

Côté Itelis, c’est la pandémie de myopie, comme on dit désormais, qui est à l’ordre du jour. Lors des "Rendez-vous Itelis 2024" qui ont eu lieu à l’Aquarium de Paris le 24 septembre, une table-ronde a réuni une centaine de clients assureurs de la plateforme et des parties-prenantes, dont plusieurs acteurs de la filière optique (Krys Group, le SNOF, Hoya, l’association MYopiA, etc.). D’après le compte-rendu qui nous a été communiqué par la plateforme [l’événement n’était pas ouvert aux médias_ndlr], « un consensus [s’est dégagé] sur la nécessité d’une mobilisation collective » pour « endiguer la pandémie de myopie ». Dans ce contexte, les participants ont échangé sur les dernières innovations en matière de verres de freination (« leur adaptation précoce est importante »), sur la prévention (« un pilier essentiel », avec le relais des opticiens notamment) ou encore sur la sensibilisation à grande échelle du public (« une meilleure éducation sur la gestion de la myopie pourrait contribuer à prévenir les complications futures », en cas de myopies évolutives sévères). La question du financement de cette prise en charge semble aussi avoir été abordée lors de cette journée de débats. « Nous prendrons toutes nos responsabilités pour poursuivre nos innovations, en adoptant une approche qui conjugue maîtrise des coûts et utilité réelle des dépenses pour améliorer la santé visuelle », a déclaré à cette occasion Aurélie Barbereau, la présidente du directoire d’Isea (dont Itelis est, pour mémoire, une des marques depuis 2001). Parmi ses récentes initiatives à vocation préventive et informative, rappelons qu’Itelis a notamment fait évoluer sa plateforme Max’Itelis, qui intègre désormais une « bibliothèque de contenus pédagogiques » (avec des articles rédigés par des experts de la santé visuelle) mais aussi un guide pour orienter au mieux le parcours de soins visuels des assurés en fonction de leurs besoins, et la myopie en est évidemment un… 

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