À la veille du week-end, émaillé de nouveaux incidents toujours aussi violents, la FNOF et le ROF ont exprimé leur solidarité dans un communiqué conjoint. Un recensement est en cours pour établir un état des lieux précis du nombre de magasins ayant subi des dégradations.

Vendredi en fin de journée, la Fédération nationale des opticiens de France (FNOF) et le Rassemblement des opticiens de France (ROF) ont signé un communiqué conjoint exprimant leur solidarité avec ceux des opticiens frappés de plein fouet par les violences urbaines. « Les deux syndicats représentatifs s’unissent pour assurer à tous les opticiens-lunetiers victimes de ces violences que nous sommes à leurs côtés. Nous pensons également à leurs salariés et à leurs familles qui vont devoir faire face aux conséquences de ces agressions, qui, même sans être nécessairement physiques, marqueront pour longtemps les esprits et peuvent placer ces professionnels de santé de premier recours dans des situations de précarité », peut-on lire dans ce document commun. « À notre niveau, celui du politique, nous les assurons que nous nous ferons le relais de leurs doléances auprès des pouvoirs publics », promettent-ils par ailleurs. Depuis l’envoi de ce communiqué, le contexte d’extrême tension demeure, Marseille et la région lyonnaise notamment ayant été particulièrement touchées par de nouvelles flambées de violence ce week-end. Plusieurs opticiens, via les boucles WhatsApp, mais aussi des responsables divers et variés occupant différents postes dans le secteur ont signalé à la rédaction de nouveaux heurts concernant des points de vente ; certains datant de samedi et dimanche, d’autres remontant aux premières nuits d’émeutes. À cette heure, du côté des syndicats comme des structures commerciales (centrales, enseignes, etc.), on cherche encore à évaluer le nombre global de magasins ayant subi des dégradations. À l’issue de ce décompte, en cours pour le moment, la rédaction réactualisera cette news.  

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