Optical Factory, avec son atmosphère new-yorkaise, fait des petits
Le concept à l'esprit architectural new-yorkais fondé par Benjamin Tzafa poursuit son développement. Il affiche désormais une petite quinzaine d’implantations, principalement en France, mais aussi, depuis peu, en Belgique.
Petit à petit, Optical Factory fait son nid. Le concept, qui se caractérise par une boutique à l’ambiance de loft new-yorkais, a vu le jour courant 2014 sous l’impulsion de Benjamin Tzafa. Le réseau compte désormais 14 implantations. Les dernières ouvertures ont eu lieu à Paris dans le cadre du prestigieux centre commercial Beaugrenelle, en Bretagne au coeur d’un nouveau quartier très dynamique à Milizac mais aussi chez nos voisins belges, avec une inauguration à Casteau (à travers, dans ce cas précis, un magasin hybride où l’optique et la santé visuelle voisinent avec la décoration d’intérieur…). Au total, ce sont une petite quarantaine de personnes - sans compter la tête de réseau - qui évoluent au sein des points de vente Optical Factory. « Nous poursuivons sereinement et sérieusement notre développement avec nos partenaires. C'est d'abord une histoire de rencontres et de passion partagée du métier », nous a confié par téléphone, lundi, le toujours très posé Benjamin Tzafa.
Proposé en licence de marque depuis 2021, son concept fait des petits en séduisant aussi bien des opticiens qui se lancent comme chefs d’entreprise que des multipropriétaires désireux de diversifier leurs positionnements. « On accueille autant des indépendants que des opticiens qui tombent l’enseigne. Ceux-là sont en recherche d’un réseau vraiment à taille humaine où la proximité est réelle. Chez nous, cette notion de proximité est déterminante. Nous accompagnons tous nos licenciés, a fortiori ceux qui s’aventurent dans l’entreprenariat pour la première fois », assure le fondateur d’Optical Factory. « La pérennité d’une activité passe, on le sait tous, par la maîtrise de toutes les facettes du métier : le recrutement, la communication, la gestion, autant de services que nous avons internalisés », souligne-t-il encore.
Si on parle un peu chiffres, Benjamin Tzafa indique qu’une boutique mature réalise entre 800 000 et 1,3 million d’euros de chiffre d’affaires. Pour une boutique toute jeune dont le développement reste à faire, le curseur, au démarrage, tourne plutôt autour des 400 000 euros, « mais avec 20 points de croissance en moyenne dès la deuxième année d’existence », précise M. Tzafa. Présent dans la capitale mais aussi à Joinville, Reims, Toulouse, Montauban entre autres, le concept ambitionne de voir le jour un peu partout en France. « Lille, Bordeaux, Lyon… des emplacements dans les grandes villes sont à l'étude », déclare le promoteur du concept qui table sur un réseau de 50 magasins d'ici 2026. « Nos boutiques sont vraiment des lieux de vie, ouverts à tous les profils de clientèle », tient-il à rappeler en référence à l’atmosphère atypique et accueillante qui règne entre les murs des Optical Factory. Et Benjamin Tzafa de comparer la réussite du concept à une recette de cuisine : « Il faut les bons ingrédients et surtout bien les doser. Au sein de nos boutiques il y en a trois : le cadre très différenciant par rapport à la concurrence, la diversité des produits milieu-haut de gamme et la relation humaine ».
Ci-dessus, de haut en bas : les devantures des boutiques de Beaugrenelle (Paris 15ème) et de Reims.
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