« Nous avons de grandes ambitions pour le lancement de cette activité en audition »

Avis de naissance : la centrale AudioLibre voit le jour en ce début d’année avec de solides ambitions de développement dès 2022. Questions à Vincent Lefèvre, directeur général depuis l’été dernier de COL (Club Optic Libre)-OLINT (OpticLibre International).

Fréquence Optic : Vous lancez la centrale AudioLibre : s’agit-il de l’exact pendant d’OpticLibre ? Et qui en assure la direction opérationnelle ?

Vincent Lefèvre (photo) : C’est bien une entreprise à part entière, dont le fonctionnement est donc complètement autonome. L’expérimenté Gilles Bevilacqua assure la direction du réseau. Nous connaissons tous deux particulièrement bien ce marché : lui en tant qu’ancien responsable de la Centrale des Audioprothésistes et moi pour avoir passé dix ans à la direction de Sonova France. Nos expériences respectives sont en complète adéquation.

Vous revendiquez « un modèle de centrale différent ». Pouvez-vous préciser ?

Notre approche en audio capitalise sur la même philosophie qui prévaut avec succès, depuis vingt ans, pour notre activité optique : être dans l’accompagnement pertinent et la qualité. Il s’agit de faire de la recommandation stratégique dans tous les domaines : les installations et les ouvertures de centres, les achats, le système de gestion ou encore la génération de leads, entre autres choses. Nous avons pour objectif de créer toujours plus de valeur ajoutée en optique pour nos adhérents et, désormais, nous avons également de grandes ambitions pour le lancement de cette activité en audition avec un modèle qui n’existait pas jusqu’à présent en France et qui a été conçu pour répondre aux besoins des audioprothésistes indépendants tout au long de leur vie d’entrepreneur.

Justement, quels profils ciblez-vous particulièrement et quel est votre objectif de recrutement d’ici à la fin 2022 ?

Nos premières adhésions ont été enregistrées en janvier et, idéalement, nous aimerions que 200 magasins nous aient rejoints d’ici à la fin de l’année. L’objectif est ambitieux mais réaliste. Nous disposons de toutes les expertises nécessaires pour rapidement monter en puissance. S’agissant des profils auxquels nous nous adressons, on en a identifié principalement trois. D’abord des audioprothésistes qui sont déjà installés et qui souhaitent aborder autrement, à nos côtés, un marché qui connaît de fortes mutations, notamment en raison du 100 % Santé. Ensuite il y a les audioprothésistes qui veulent se lancer et structurer durablement une activité audition pour générer de la valeur additionnelle, en complément de l’optique, ou en se positionnant sur le seul segment audition. Enfin, il faut évoquer les opticiens qui n’ont pas l’intention d’évoluer sur le secteur de l’audition mais qui souhaitent quand même, pour valoriser leur statut de professionnel de santé, créer des synergies avec des audioprothésistes déjà implantés dans leur zone de chalandise. Pour ces derniers, générer des leads – par exemple en orientant vers un interlocuteur habilité à faire du repérage – est une manière de conforter ce rôle de professionnel de la santé auprès de sa clientèle.

 
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