Le collectif "Les Dupés" interpelle le Premier Ministre
Le collectif Les Dupés, qui rassemble des entreprises d'horizons différents opposées à la politique gouvernementale, ont de nouveau pris la plume pour interpeller le Premier ministre.
Après Les Pigeons, Les Dupés. Sous cette appellation se rassemblent des Dirigeants Ulcérés par la Politique Économique et Sociale menée par l'actuel gouvernement. À l'origine de ce collectif, on trouve d'abord des dirigeants d’entreprise principalement issus de l’industrie textile et basés pour la plupart dans le bassin stéphanois en région Rhône-Alpes. Mais très vite quelque 3 000 dirigeants issus de toute la France et d'autres secteurs, dont, semble-t-il, l'optique-lunetterie, se sont rapidement joints à leur démarche. Il y a quelques jours, ils ont adressé au Premier Ministre une lettre ouverte dans laquelle ils demandent au chef du gouvernement "de faire le nécessaire pour que nos entreprises françaises retrouvent leur agilité et que nos salariés s’y retrouvent eux aussi". Le collectif souhaite "une action résolue dans trois directions", énumérées comme suit :
"- Code du travail : tout en respectant les droits essentiels des salariés, baisser son poids de 50% dans les 2 ans
- Baisse des charges sociales : diminuer les charges URSSAF des salariés et des entreprises en finançant la baisse par une hausse de la TVA à 23% (bien évidemment le CICE serait aussi supprimé ce qui rendrait 20 milliard supplémentaires à l’Etat) d’ici au 1er janvier 2014
- Pouvoir d’achat des salariés : augmenter, d’ici au 1er janvier 2016, la part nette du salaire de 20% en baissant le coût de la protection sociale collective qui ne couvrirait plus que les besoins majeurs comme l’hospitalisation, la retraite ou les cotisations chômage (sous certaines conditions)".
Le courrier se termine sur ces mots : "Agissez, Monsieur le Premier ministre en faisant confiance aux dirigeants d’entreprises de notre pays. Nous souhaitons y conserver notre activité, nos usines, nos salariés, nos familles. Bref, nos vies. Pour cela il faut avoir encore la possibilité de diriger son entreprise en France et de la faire prospérer, au bénéfice de tous et notamment de nos salariés. Car une entreprise qui prospère, ce sont des hommes, un territoire et un pays qui en profitent !"
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