Initiative portée par l’Institut d'Éducation Médicale et de Prévention, la Semaine nationale de la myopie se tiendra du 18 au 24 novembre. Cette 2ème édition entend une nouvelle fois fédérer l’ensemble des acteurs de la filière visuelle dans la lutte contre une « épidémie galopante ».

À l’origine de la Semaine nationale de la myopie en 2023, l’Institut d'Éducation Médicale et de Prévention reconduit son initiative cette année encore. Autour de lui, l'IEMP fédère à nouveau bon nombre d’acteurs de la filière (représentants syndicaux des 3 "O", verriers, laboratoires de contactologie, enseignes, etc.). Du 18 au 24 novembre, différentes actions seront ainsi menées qui, toutes, visent à sensibiliser le grand public à la prévalence grandissante de la myopie en France. Rappelons que dans l’Hexagone, la proportion de myopes est passée de 15 % en 1950 à 40 % en 2020 ; en 2050, elle pourrait atteindre 60 %, selon des projections avancées par l’IEMP. Surexposition aux écrans oblige, la jeune génération est particulièrement concernée : actuellement, un enfant sur cinq souffre de myopie et 510 000 enfants de 6 à 15 ans présentent une myopie évolutive. Pour attirer l’attention de l'opinion publique sur cette problématique, une campagne dite de « mobilisation générale » sera donc déployée sous l’intitulé  "Contre la myopie, j’agis !". Elle comporte plusieurs volets, entre opérations de dépistage et actions d'information et d'affichage orchestrées par les professionnels de santé (ophtalmologistes, pédiatres, opticiens, orthoptistes) mais aussi, preuve de leur implication, les acteurs locaux (villes, établissements de santé, CPTS, etc.).

La campagne se déclinera également sur le digital : autour du hashtag #contrelamyopejagis, différents influenceurs inciteront les Français à ouvrir les yeux sur une « épidémie » de myopie que beaucoup n’hésitent pas à qualifier de « galopante ». Pour les parties prenantes de cette Semaine de la myopie, ce sera aussi l’occasion de lancer officiellement un collectif baptisé "Ensemble contre la myopie". Ce n'est pas tout : le 19 novembre seront par ailleurs organisés, à Paris, les tout premiers États Généraux de la myopie. Données à l’appui, on y découvrira notamment, présentée par le syndicat des ophtalmos, une étude inédite sur l’appropriation des dispositifs de freination de la myopie par les prescripteurs. Bref, du 18 au 24 novembre, les opticiens ont donc tout intérêt à échanger avec leur clientèle, parents en tête, sur le sujet de la prise en charge de la myopie infantile, notamment grâce aux verres freinateurs. De fait, ces solutions thérapeutiques sont encore trop mal connues des parents, comme le rappelait un récent observatoire.

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