Quel budget vos clients prévoient-ils d’allouer aux soldes d’été ?
"Les Français et les soldes", tel est l'intitulé d’un sondage OpinionWay qui fait le point sur les intentions d’achats des Français qui comptent faire les soldes estivales débutant cette semaine.
À deux jours du début des soldes d’été, qui s’ouvriront le 26 juin, un sondage OpinionWay* pour la plateforme de paiement Mollie fait le point sur les pratiques des Français en la matière. Premier enseignement de cette enquête : plus de la moitié (59 %) des Français confie ne pas avoir l’intention de faire les soldes cette année. Un sur cinq ne trouve pas d’intérêt à faire les soldes ; ils sont dans les mêmes proportions à considérer qu'il y a déjà suffisamment de promotions intéressantes tout au long de l'année. Et 19 % estiment qu’ils ne peuvent pas en profiter faute de moyens financiers. Les foyers ayant des revenus inférieurs à 2 000 euros par mois évoquent en premier lieu et logiquement la raison financière (30 %), alors que ceux avec des ressources de 2 000 euros et plus mettent davantage en avant le manque d’intérêt (23 %).
Les soldes d'été restent cependant un rendez-vous incontournable pour 4 Français sur 10. Que ce par choix (27 %) ou par nécessité (13 %) ou plus largement pour faire de bonnes affaires. Cette année, les moins de 50 ans comptent davantage profiter de cette période pour effectuer leurs achats (48 % contre 32 % des 50 ans et plus). Les familles, avec au moins un enfant mineur au sein de leur foyer, sont également plus nombreuses à souhaiter faire les soldes (51 % contre 35% des foyers sans enfants). Sur la carte, les habitants du Sud-Ouest de la France (43 %) seront visiblement les plus enclins à profiter de la période, tandis que les nordistes se révèlent plus frileux.
L’enveloppe budgétaire de celles et ceux qui seront au rendez-vous des soldes estivales est assez conséquent, qu’on en juge : près d’une personne sur deux a prévu de dépenser 200 euros. Par ailleurs, 37 % des sondés envisagent de dépenser entre 100 et 199 euros, et 14 % moins de 100 euros. « Si les intentions sont équilibrées entre les acheteurs et les acheteuses, le budget moyen envisagé par les hommes dépasse de 50 euros celui des femmes », soulignent les auteurs de l’étude. Enfin, les jeunes adultes devraient se montrer plus dépensiers que leurs aînés : l’an dernier, les 18-34 ans, à eux seuls, ont dépensé 1 048 euros en moyenne ! Cette année, si leur budget s’annonce bien plus raisonnable, il reste cependant supérieur aux reste de la population : les moins de 35 ans envisagent une enveloppe moyenne de 378 euros (+71 € par rapport à la moyenne globale). On notera que les habitants d’Ile-de-France ont un budget plus important que ceux des autres régions, avec une dépense moyenne prévue approchant les 500 euros (contre 262 € pour les habitants des autres régions).
La priorité des Français pour les soldes ? Pour 68 % des sondés, il s’agira d’abord de renouveler leur garde-robe - accessoires de mode y compris, on peut donc y intégrer les lunettes. À croire les répondants de l’étude, la majorité compte s’orienter vers des enseignes qu’ils fréquentent déjà (82 %) ; il y a donc une prime aux enseignes familières. À noter, les moins de 35 ans font figure d’exception : eux prévoient majoritairement de se tourner vers des enseignes qu’ils trouvent trop chères habituellement ou vers d’autres enseignes. Relevons enfin que la moitié des Français préfère effectuer ses achats en magasin. Là encore, l’enquête pointe toutefois une fracture entre les moins de 35 ans et les plus de 50 ans. Autant les premiers auront davantage recours à l’achat en ligne, autant les seconds se dirigeront principalement vers des points de vente physique.
En ayant à l’esprit ces différents indicateurs, les opticiens qui prévoient de participer aux soldes ont tout intérêt à orienter leur offre dans tel ou tel sens. Histoire de capitaliser intelligemment sur cette période...
* Étude réalisée les 12 et 13 juin 2024 auprès d’un échantillon de 1 060 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie
d’agglomération et de région de résidence.
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