Coup d'oeil sur un article du Nouvel Observateur qui passe en revue les raisons qui font bouger l'optique aujourd'hui. Revue de presse.

"La guerre des lunettes s'annonce sanglante". Telle est la conclusion, tout en hémoglobine, qu'un article du Nouvel Observateur consacre dans son numéro actuellement en kiosques au marché de l'optique. Il y est question de tout ce qui fait "bouger" le secteur, à commencer par la "révolution internet" et ses ténors (notamment Sensee.com) mais aussi les mutuelles qui, d'après l'article, refusent désormais de "faire les frais des petits arrangements des opticiens avec leurs clients". Autre aspect abordé par l'article : la démographie d'une profession qui, année après année, grossit à vue d'oeil au risque d'imploser. À ce propos, la position d'Alain Gerbel, le président de la Fnof, est rappelée, lequel réclame des pouvoirs publics un numerus clausus, en vain. Selon les chiffres avancés dans l'article, il y aurait  23 700 opticiens en exercice à ce jour dont 3 500 à la recherche d'un emploi. Ce qui signifie, après un calcul rapide, 13 % de chômeurs... On s'interrogera à bon droit sur la provenance de ces deux derniers chiffres, attendu que les données en notre possession indiquent plutôt un taux de chômage autour de 5 %.