Port du masque : ces opticiens qui le gardent par précaution ou par obligation

Fin, depuis hier 14 mars, de la quasi totalité des restrictions sanitaires. Par choix personnel ou par obligation professionnelle, certains opticiens continueront toutefois à exercer masqués.

Devant l’assouplissement quasi généralisé des restrictions sanitaires, chacun réagit différemment dans le cadre professionnel. Il y a ceux qui, dès hier 14 mars, ont tombé le masque pour accueillir, à visage découvert, leur clientèle en magasin. Et puis il y a ceux qui continueront à travailler masqués, et ce pour diverses raisons. Par obligation d’abord : parce qu’ils sont au contact, comme c’est le cas notamment des opticiens itinérants, de personnes fragiles ou immunodéprimées dans les maisons de retraite ou les établissements de santé, deux cadres de vie où, rappelons-le, le port du masque reste obligatoire. Par obligation encore, quand l’employeur impose à ses équipes le port du masque en point de vente. Comme l’indique le tout récent décret du 12 mars, le responsable a en effet légalement le droit de maintenir ce port du masque pour ses collaborateurs. Ce même décret recommande d’ailleurs le port du masque pour l’ensemble des professionnels de santé, quels qu’ils soient…

Parmi les autres opticiens qui gardent le masque, certains le font avant tout par précaution, jugeant qu’il est prématuré de lever cette contrainte sanitaire spécifique alors que l’épidémie connait actuellement en France « un rebond » (selon le terme employé par le ministre de la Santé vendredi dernier*). La proximité physique avec les clients ou la prise en charge particulière des enfants* (qui sont de plus forts vecteurs de transmission du virus) les poussent à conserver le masque. À cela peuvent aussi s’ajouter, bien sûr, d’éventuelles raisons d’ordre strictement personnel.
Notons enfin que l’obligation vaccinale perdure pour tous les professionnels de santé, dont les opticiens. C’est toujours un pré-requis pour exercer.

* Après plusieurs semaines de décrue massive de l’épidémie, Santé Publique France enregistre une hausse des contaminations depuis une semaine, particulièrement chez les enfants qui ont repris l’école. 

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