Optic 2000 et Synoptis nouent un partenariat
L'enseigne et le groupement mutualisent leurs achats dans une nouvelle structure. Le but : obtenir de meilleures conditions commerciales pour leurs adhérents respectifs.
Très représenté dans l'est de la France, le GIE Synoptis, né fin 2007 du rapprochement entre la coopérative Cobalou et le groupement Sacol, scelle un partenariat "stratégique" avec le groupe Optic 2000. L'objectif est d'élargir le périmètre d'achat des deux protagonistes. Pour ce faire ils viennent ensemble d'officialiser la naissance de COI Synoptis. À travers cette structure, chacun va tirer profit de la force du nombre que permet la mutualisation des achats. Mais attention, cette opération est uniquement un partenariat. Il n'est aucunement question de rachat. "Chacun reste indépendant", répète Christian Rothacker, qui va assurer la présidence de cette nouvelle entité et qui dirige par ailleurs les magasins succursalistes Optissimo. Yves Guénin, le secrétaire général d'Optic 2000, a quant lui insisté sur "le relais de croissance supplémentaire" que constitue ce rapprochement "pour nos associés et franchisés".
Opérationnelle à compter du 1er octobre prochain, cette nouvelle structure prend la forme juridique d'une SAS au capital de 600 000 euros. La direction espère très vite compter 300 points de vente adhérents dans ses rangs et table sur un chiffre d'affaires d'achats transités de 45 millions d'euros au moins dès 2013-2014. Avec un objectif ambition à l'horizon 2020 : atteindre les 100 millions d'euros. Si la puissance d'achat d'Optic 2000 se trouve de facto renforcée à travers un tel rapprochement, celui-ci s'inscrit aussi dans une logique de services. Le partenariat avec Optic 2000 laisse entrevoir une diversification de l'offre de services de COI Synoptis qui comprend déjà un atelier de montage centralisé, des laboratoires de fabrication de verres (Verbal) et de lentilles (2M Contact), un référencement Ocam. Pourraient très rapidement s'y ajouter, en complément, l'édition de logiciels à destination des multipropriétaires ainsi que le déploiement d'un SAV centralisé.