Une cartographie du ROF indique les régions dans lesquelles ses membres, indépendants ou opticiens sous enseigne, ont été les plus impactés.

Plus de dix jours après les événements, le bilan des violences urbaines se précise toujours plus, comme l’indique une cartographie réalisée par le Rassemblement des Opticiens de France. Datée de ce 10 juillet, elle synthétise les remontées du terrain. On y prend connaissance, dans le détail, de la part des adhérents touchés par des actes de vandalisme, allant de la tentative d’effraction à la dégradation en passant par l’incendie et le vol. Au total, pour ce seul syndicat, ce sont donc 118 points de vente qui se sont signalés comme ayant été touchés par la vague d’émeutes. Comme on peut le voir, et sans surprise au regard des constats réalisés dans d’autres secteurs d’activité commerçante, c’est le bassin parisien qui a été le plus impacté, suivi par la région lyonnaise. Rappelons que lors de son entrevue avec le ministre de l'Économie vendredi après-midi à Marseille, Jean-François Porte, qui est vice-président du ROF, a avancé le chiffre global d'au moins 200 magasins sinistrés à travers tout le territoire, en comptabilisant les données de sa propre organisation professionnelle mais aussi celles issues d'autres instances syndicales. Ce qui correspondant grosso modo au recensement effectué par notre rédaction la semaine dernière ; nous évaluions alors le nombre de sinistrés à 170 cas...

 

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