Économie Sociale et Solidaire : Optic 2000 cité en exemple

Ce matin, dans une grande salle de spectacle parisienne, le ministre Benoît Hamon a donné le coup d'envoi de la 6ème édition du Mois de l'Économie Sociale et Solidaire (ESS), en présence, notamment, de la direction d'Optic 2000.

Pour une majeure partie du grand public, l'acronyme ESS, qui désigne l'Économie Sociale et Solidaire, reste franchement flou. L'opération "Le Mois de l'ESS" permet justement de mieux faire connaître les principes et les initiatives de tout un pan de l'économie qui repose sur un entrepreunariat à vocation avant tout sociale. Son poids est loin d'être négligeable, comme l'a rappelé ce matin Benoît Hamon, le ministre de l'Économie Sociale et Solidaire et de la Consommation : actuellement, l'ESS représenterait, selon les sources, entre 7 et 10 % de l'activité économique en France (PIB) et plus de 10 % de l'emploi, soit 2,4 millions de salariés. C'est dans le cadre de La Cigale, la fameuse salle de spectacle parisienne, que Benoît Hamon a officialisé le lancement du Mois de l’ESS, période durant laquelle, dans toutes les régions de France, se dérouleront colloques, forums, journées portes ouvertes, sessions de formation, conférences, débats autour de cette "façon plus humaniste d'envisager l'économie", selon les mots du ministre. En attendant le vote prochain d'une loi-cadre définissant précisément le périmètre de l'ESS, le ministre a tenu à donner sa vision de l'ESS, "un modèle qui va à contre-courant de l'état d'esprit des trente dernières années", très orientées à ses yeux sur une économie strictement lucrative, oubliant la dimension humaine. Évoquant l'action des associations, fondations, mutuelles et coopératives, dont l'enseigne Optic 2000 en particulier, qui toutes sont des acteurs de l'ESS, il s'est félicité de voir "sauter des verrous culturels" : "L'Économie Sociale et Solidaire est un modèle pour le moment alternatif mais qui transforme peu à peu le lien social et influe concrètement sur les principes capitalistiques jusque-là dominants". Citant, à un moment de son intervention, l'exemple d'Optic 2000, le ministre de la Consommation a salué le positionnement du groupe coopératif d’opticiens qui fournit au quotidien "un travail concret d'accès aux soins visuels pour tous".

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