BBGR : « Nous devons accompagner nos clients en matière d’éco-responsabilité »

Déjà bien engagé dans une démarche éco-responsable, le verrier veut désormais mobiliser et fédérer les opticiens toujours plus désireux, semble-t-il, de verdir concrètement leur activité.

Près de 80 % des opticiens attacheraient « beaucoup d’importance » à l’éco-responsabilité dans leur activité au quotidien. Ce chiffre est issu d’un questionnaire administré par BBGR en 2021 et auquel ont répondu quelque 300 opticiens. Preuve, si besoin était, qu'une partie grandissante de la profession veut voir de plus en plus la vie - et la vue - en vert ; une prise de conscience globale serait donc à l’oeuvre et BBGR entend pleinement y prendre sa part. Pour mémoire, il y a plusieurs années déjà que le verrier cherche à limiter progressivement son impact environnemental. Et cela porte ses fruits, comme l’expliquent les responsables des deux sites de production français du verrier. « Gérer notre consommation d’eau est une priorité, déclare par exemple Franck Pagetti, directeur de l’usine de fabrication des verres de BBGR à Provins, en Seine-et-Marne. Depuis 2018, à Provins, nous avons divisé par trois le nombre de litres nécessaires à la fabrication d’un verre à partir d’un semi-fini ». Cette utilisation de l’eau sera, à l’avenir, encore mieux optimisée car c’est l’un des axes d’amélioration prioritaire sur place. Autre exemple, à Sézanne cette fois (dans la Marne), dans l'usine que dirige Stanislas Chaupain : « Notre objectif premier est de réduire un maximum notre production de déchets tout au long de la chaîne de fabrication du semi-fini au verre fini. Nous travaillons par exemple sur un semi-fini plus fin. Cette solution permet de consommer moins de matière lors de sa fabrication et surtout de produire moins de déchets lors de la conception du verre fini à partir du semi-fini », explique très concrètement l’intéressé. En ce moment, en vue de revaloriser les déchets liés à la fabrication de verres, l’usine teste le recyclage des rebuts par broyage à grande échelle pour en faire du substrat pour sablage ou pour entrer dans la composition des revêtements de sol…

Au-delà de ces très concrètes initiatives sur le terrain industriel, BBGR dit aujourd’hui vouloir aller plus loin en associant les opticiens à « un projet collectif et participatif ». C’est la vocation en effet de son programme à double détente baptisé « Moins de… Plus de… ». Il s’agit d’encourager les opticiens au partage des bonnes pratiques en matière d’éco-responsabilité en limitant les actions à effet néfaste sur l’environnement (c’est l’aspect « Moins de… ») et de les inciter à mettre en place des actions compensatrices (c’est la dimension « Plus de…) qui soient profitables à la planète. Guy Sasson, président de BBGR, résume ainsi l’orientation de ce programme : « L’engagement environnemental est la responsabilité de tous. Chez BBGR nous sommes plus que jamais convaincus que c’est la force du collectif qui fera la différence. Collaborateurs, clients opticiens, fournisseurs, nous devons unir nos forces pour préserver notre environnement. » « De gros efforts sont effectués depuis 45 ans sur nos sites de production, mais nous devons répandre la bonne pratique et accompagner nos clients », ajoute-t-il, insistant sur la nécessaire convergence des bonnes volontés de tous côtés. Optimisation de l’environnement de livraison, dématérialisation des supports administratifs et marketing, éco-conception des outils de communication en matériaux recyclables, tels sont quelques-uns des chantiers que le verrier dit vouloir prioriser, et ce en accord avec les attentes formulées par nombre de ses partenaires opticiens. Guy Sasson, de nouveau : « Nous entamons une vraie démarche communautaire, via laquelle nous comptons agir, chacun à notre niveau, en faveur de l’environnement. Nos clients peuvent nous contacter via une adresse mail dédiée pour nous soumettre leurs idées, nous partager leurs bonnes pratiques que nous diffuserons ensuite à l’ensemble de la communauté. Nous nous engageons aussi à les informer de nos chantiers, et à les guider tout au long de l’année sur les astuces les plus simples à mettre en place de leur côté. »

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