Dans le cadre d’un dossier sur les réseaux fermés, Eric Plat, le Pdg des opticiens Atol, a été interviewé  par le magazine Capital. Il y réaffirme le point de vue de la coopérative sur les réseaux fermés...

La presse donne-t-elle une vision équilibrée de la problématique des réseaux fermés ? Beaucoup de professionnels de l'optique pensent que non, les médias ayant tendance, il est vrai, à surtout relayer les messages des OCAM. Une fois n'est pas coutume, donc, le magazine Capital, dans son dernier numéro, fait entendre un autre son de cloche avec les interventions du Président de la Fnof, Alain Gerbel et d’Eric Plat. Ce dernier y explique ceci : « Un réseau fermé a bien souvent pour conséquence de tirer les prix vers le bas, car les tarifs sont la première condition du conventionnement de l’opticien. Ce système contraint bien souvent l’opticien, pour conserver sa marge, à favoriser des verres et des montures de qualité moindre. Les porteurs n’ont plus le libre choix de leurs lunettes, ni de leur opticien et se trouvent ainsi obligés de choisir les verres imposés par le réseau auquel ils sont affiliés, ils sont également contraints d’aller chez un professionnel parfois très loin de chez eux et totalement inconnu. Demain, c’est tout le système de santé qui risque ainsi de basculer dans un fonctionnement ultra dirigiste ».