Son départ fin 2012 pour Londres avait créé la polémique. L'homme d'affaires veut se donner trois ans avant d'envisager un retour en France.

L'installation d'Alain Afflelou en Angleterre n'est pas définitive. À plusieurs reprises ces derniers temps, il a dit vouloir revenir en France : "On n'a pas le droit de déserter sous prétexte qu'il y a des impôts. S'il faut se battre, c'est ici, en France", a-t-il déclaré la semaine dernière sur le plateau de l'émission "L'invité des Echos". Il se donne trois ans pour revenir en France après son déménagement qui vise selon lui à développer son groupe outre-Manche. « Je me fixe trois ans pour rentrer. Si au bout de trois ans, je n'ai pas réussi ce que j'entreprends, il sera trop tard pour moi pour continuer, explique-t-il, toujours dans cette émission. J'espère matérialiser prochainement quelque chose en Angleterre, sans doute avant la fin de l'année à Londres ». Interrogé sur son installation outre-Manche, Alain Afflelou constate un peu partout en Europe un ralentissement sévère de la croissance. Les pays dans lesquels l'enseigne est présente - le Portugal, l'Espagne, le Luxembourg et même le Maroc - sont "très exposés", a-t-il commenté avant de souligner que le marché de l'optique français n'est pas "reluisant" actuellement en termes de vitalité. "Il faut mettre des billes ailleurs", estime-t-il, d'où cette volonté de se développer en Angleterre mais aussi en Scandinavie ou en Allemagne.

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