Une étude Galilleo pour la FNOF a pris le pouls des Français à propos des OCAM. Ils se montrent très critiques s'agissant du niveau de remboursement et de la transparence des contrats.

De l'étude commandée par la Fédération nationale des opticiens Français, il ressort principalement quatre enseignements. D'abord, l'enquête constate un manque d'information chez les assurés quant aux montants de leurs remboursements par la complémentaire. Près de 6 Français sur 10 estiment trop opaque cette facette des contrats souscrits, alors qu'ils sont 95 % à vouloir sortir du flou. S'agissant des cotisations, les assurés les trouvent trop chères. Plus exactement, ils sont plus de 60 % à considérer que leur niveau de cotisation est trop élevé au regard des prestations versées. Interrogés sur le choix de leur opticien, les assurés, et c'est la troisième leçon de cette enquête, revendiquent en grande majorité (84 %) une liberté d'orientation. D'où leur "hostilité" aux réseaux de soins. D'ailleurs, ils sont 66 % à estimer que les complémentaires cherchent avant tout à augmenter leurs marges par ce biais. Dernier enseignement de l'étude : pour 95 % des assurés la vue n'est pas qu'une affaire de prix, mais bien une affaire de santé visuelle. Près de 7 sondés sur 10 choisissent d'ailleurs leur opticien indépendamment des conditions de remboursements proposées par les complémentaires.