« Santé visuelle 2030 » : publication en vue du 1er Livre Blanc de la filière optique
Le Conseil Interprofessionnel de l’Optique (CIO) annonce la sortie imminente du 1er Livre Blanc de la filière optique. « Un acte fort », selon ses initiateurs, l’ensemble des syndicats d’opticiens et de l’industrie optique en France.
Ce Livre Blanc, ils y ont travaillé ces cinq derniers mois. Regroupés au sein du Conseil Interprofessionnel de l’Optique (CIO)*, le CASOPI (syndicat des Centrales d'Achat au Service des OPticiens Indépendants), la FNOF (Fédération Nationale des Opticiens de France), le ROF (Rassemblement des Opticiens de France), le SYNOM (Syndicat National des centres d'Optique Mutualistes) et le GIFO (Groupement des Industriels et Fabricants de l’Optique), ont en effet rédigé ensemble un document qui propose un questionnement des enjeux de santé visuelle à horizon 2030 mais aussi, et peut-être surtout, des mesures adaptées face aux problématiques des années à venir. Pour ce que l’on en sait à ce stade, ce travail collectif identifie 13 objectifs « pour définir une vision commune » ces huit prochaines années, et formule 34 propositions concrètes « pour répondre aux besoins de soins sur tout le territoire et garantir l’accès à une offre d’équipements optiques de qualité et adaptée aux besoins de chaque patient ». En attendant d’en savoir davantage sur cette démarche - qui à première vue n’est pas sans rappeler, en plus fédératrice encore sans doute, l’initiative baptisée Comité Filière Optique d’Excellence il y a huit ans -, ses contributeurs en parlent comme d’« un acte fort qui arrive à point nommé, guidé par l’intérêt supérieur de la vue des Français. Le CIO souhaite mobiliser autour de ce Livre Blanc l’ensemble des 55 000 acteurs de la filière optique, pour être les moteurs d’une stratégie de santé visuelle à la hauteur des défis ». Dès la semaine prochaine normalement, quand nous aurons pris connaissance de son contenu, la rédaction sera en mesure de revenir plus en détails sur ce document.
* Actuellement présidé par Stéphane Corfias et Henri Grasset.
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