Profession d'opticien : Hollande et Sarkozy restent dans le flou
Pas facile pour les deux candidats de répondre aux sollicitations de tous bords sans se dédire ou se contredire. Prudente, l'Union des Opticiens se contente pour l'heure de prendre acte de "leur intérêt pour le futur de la profession".
"Garantir aux opticiens des conditions favorables à l'exercice de leur métier". D'après l'Union des Opticiens (UDO), c'est ce à quoi les deux candidats finalistes se sont engagés s'ils sont élus. Le syndicat que préside M. Saulnier a fait part hier, dans un communiqué, de "l'intérêt" que les finalistes ont manifesté pour "le futur de la profession". Rappelons que fin mars il avait, comme d'autres organisations représentatives d'ailleurs, appelé les présidentiables à prendre position sur l'avenir de la filière visuelle et plus précisément, dans son cas, sur la reconnaissance du statut d'"opticien-optométriste". « Nicolas Sarkozy, par la voix de son directeur de campagne (Guillaume Lambert_ndlr), est conscient de devoir faire évoluer la profession d'opticien, pour adapter son champ d'exercice ainsi que sa formation. Pour cela, il convient de s'appuyer d'abord sur le métier socle qui existe déjà, afin de permettre l'acquisition de compétences supplémentaires. Il souhaite approfondir le dialogue avec l'ensemble des acteurs concernés pour aboutir à une solution satisfaisante de nature à améliorer le service aux patients », tient à faire savoir l'UDO. Dans le camp d'en face, au sein de l'équipe de François Hollande, c'est Catherine Lemorton, députée de Haute-Garonne en charge des relations avec les professionnels de santé (dans le cadre du pôle Social animé par Marisol Touraine), qui, toujours d'après l'UDO, s'est engagée à tenir avec le syndicat, "immédiatement après l'élection du 6 mai, une réunion de travail afin d'examiner les sujets d'avenir concernant la profession".