Pour sa première campagne, la nouvelle enseigne Droit de Regard joue la provoc’

Pour sa première campagne digitale, l'enseigne d'optique nouvellement venue n’a pas froid aux yeux : elle fait passer des tests de vue… sur les affiches de ses concurrents. 

Nouvelle enseigne dans le paysage, Droit de Regard entend, rappelons-le, « amplifier les effets de la loi 100 % Santé afin de permettre à un maximum de Français, quelle que soit sa situation, d’accéder au meilleur de la santé visuelle sans reste-à-charge ». Tel est le positionnement revendiqué par ce nouveau réseau qui compte, pour l’heure, deux magasins à Paris. Et pour sa première communication, le nouveau venu frappe fort : « Au lieu de faire comme les autres opticiens qui cacheront leur offre légale 100 % Santé au fond d’un tiroir, Droit de Regard en fait le cœur de son offre. Et ce, en proposant le meilleur du design et de la qualité en lunetterie et le meilleur de la technologie des verres. » Le principe de cette première campagne, essentiellement digitale, à la provocation assumée ? L’enseigne a proposé à des passants de tester leur vue en s’exerçant… sur les affiches d’autres opticiens directement dans les rues de Paris ! « Ces publicités offrent les conditions parfaites pour réaliser un examen de la vue : des offres attractives en gros et des mentions légales en tout petit », ironise-t-on chez Droit de Regard. On découvre ainsi dans une vidéo des hommes et des femmes qui lisent ces mentions avec difficulté. « Au-delà de la complexité de l’exercice, les volontaires découvrent l’envers des offres : des offres ‘dites’ gratuites et qui sont en fait soumises à beaucoup de conditions », poursuit, toujours sarcastique, la direction de la communication de Droit de Regard qui a été conseillée par l’agence BETC pour ce premier coup de pub, en attendant d’autres prises de parole. Stéphane Xiberras président et directeur de la création de BETC : « Dans notre métier, on est souvent contraints par le fait de mettre des choses en petit qui disent parfois le contraire de ce qu’on dit en gros. Cette schizophrénie est particulièrement visible, excusez-moi pour le jeu de mots, lorsqu’il s’agit du marché de l’optique. On a saisi cette opportunité au bond pour cette campagne, et pour ce nouvel acteur dans le monde de l’optique, qui avec ses valeurs, voit un peu les choses autrement. »

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