Cette année encore, le Bus de la Vue et de l’Audition a permis aux spectateurs de la Grande Boucle de bénéficier de tests gratuits. Le public est visiblement réceptif à ces actions de sensibilisation et de prévention.

Quelque cinquante professionnels de santé (ophtalmologistes, orthoptistes, opticiens et audioprothésistes) se sont relayés sur 11 étapes du Tour de France masculin pour réaliser gratuitement, comme chaque année, des tests visuels et auditifs mais aussi, via la télémédecine, des dépistages du glaucome et de la rétinopathie. Les spectateurs sont visiblement demandeurs de ce genre de démarche axée sur la prévention. Le bus itinérant a ainsi permis d’effectuer quelque 2 200 tests en tout dont 584 tests d’acuité visuelle, 358 dépistages rétine et glaucome et 978 tests auditifs. 272 enfants ont également fait examiner leurs mirettes et leurs oreilles. Des chiffres en constante augmentation édition après édition, ce qui prouve « l'intérêt de la présence du Bus sur cet événement d'envergure », selon Bruno Censier, directeur de la marque Krys Optique et Audition. Depuis 2016, le Bus de la Vue et de l’Audition a déjà permis de réaliser plus de 8 800 tests visuels et auditifs. L’analyse détaillée de la série de tests réalisés sur le parcours du Tour 2022 n’ayant pas encore été finalisée, Krys n’a pas été en mesure de nous indiquer, à ce stade, les résultats de cette nouvelle campagne de prévention en termes de pathologies éventuellement identifiées. En revanche, le réseau a présenté les données issues du dépistage de la vague de dépistage du glaucome et de la rétinopathie qu’elle a menée l’été dernier, en marge de ce même Tour de France.

L’expérience révèle ainsi que 25 % des 405 participants présentaient des signes évocateurs, ce qui a nécessité de les orienter vers leur ophtalmologiste. « Ce dépistage a été systématiquement proposé à tous les adultes, à l’issue de leur test de vue, recontextualise Krys. Il s’est appuyé sur la réalisation d’examens ophtalmologiques (fond de l’œil et mesure de la pression intraoculaire), avec recueil de photographies (tête du nerf optique et rétine). Les données ont ensuite été télétransmises par le biais de la plateforme MédecinDirect, puis analysées par un pool d’ophtalmologistes spécialisés. Les résultats ont été adressés aux patients par l’intermédiaire de la plateforme », détaille l’enseigne à propos de la campagne de l'été 2021. Dans le détail, ce sont 101 personnes parmi les volontaires qui, on l’a dit, ont été redirigés vers leur médecin : 73 sujets (18 % des participants) pour une anomalie papillaire suspecte et 28 autres (6,9 %) pour une anomalie rétinienne présentant un caractère alarmant et nécessitant l’avis d’un spécialiste.

 

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