Eyes-Road : « ajuster toujours mieux les relations opticiens-fournisseurs »
Récemment mis en place par le GEIE Eyes-Road, le service Sell Out optimise, en les affinant, les relations entre opticiens et fournisseurs. En partageant des informations sur les meilleures ventes du moment, les premiers permettent aux seconds d’être plus réactifs et pertinents dans leurs offres produits.
Les échanges de données informatisées, plus communément abrégées EDI, progressent chaque année davantage. De plus en plus d’opticiens y recourent de plus en plus souvent. L’année dernière, pas moins de 10 millions de transactions de commandes ont ainsi transité par la plateforme Eyes-Road, à laquelle sont connectées quelque 11 500 opticiens. Depuis quelques semaines, un nouveau service, dit Sell Out, est venu enrichir l’offre du Groupement Européen d’Intérêt Economique (GEIE) qui fédère, rappelons-le, près de 90 membres (lunetiers, verriers, labos, distributeurs, etc.). « Nous concrétisons ainsi un souhait des opticiens », nous a récemment confié Philippe Cellier (photo), le directeur général du GEIE. De fait, ce service était visiblement très attendu par les opticiens dans la mesure où il permet d’optimiser leurs relations avec les fournisseurs, notamment lunetiers. « Dès lors que les opticiens sont capables, via la plateforme, de communiquer leurs informations de ventes effectives, les industriels, de leur côté, identifient clairement les tendances et orientent leurs propositions dans le sens marketing et commercial le plus efficace », explique Philippe Cellier. Échanger en temps réel des informations sur les meilleures ventes du moment facilite donc l’adaptation des fournisseurs. Et pour cause : en connaissant les produits qui « sortent le plus », ils sont en mesure d’adapter leur production. Ce faisant, ils anticipent plus facilement les commandes et la gestion des stocks. Les opticiens, eux, se voient plus rapidement livrés les best-sellers qui sont désormais plus aisément disponibles. « Le Sell Out est vraiment un outil pertinent parce qu’il ajuste toujours mieux les relations opticiens-fournisseurs. Clairement, tout le monde y gagne », conclut M. Cellier.
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