CA 2021, ventes en 100 % Santé, état d’esprit 2022… les premiers résultats de notre sondage (1/2)
240 opticiens ont répondu à notre sondage portant sur leur activité en 2021 (chiffre d’affaires, niveau des ventes en 100 % Santé) et sur leur état d’esprit en ce début 2022.
Autant 2020 avait été une année très compliquée pour la majorité des opticiens, autant 2021 semble avoir été, malgré certains moments chaotiques, plutôt réussie. 64 % des 240 répondants à notre sondage déclarent en effet un chiffre d’affaires en croissance d’au moins 5 % par rapport à l'avant-crise, en 2019 ; 33 % disent même avoir enregistré une progression de leur activité supérieure à 10 %.
Concernant la part du 100 % Santé dans les ventes globales, elle s’établit à moins de 10 % pour plus de 6 opticiens sur 10. L'offre 100 % Santé pèse entre 10 et 20 % des ventes pour 30 % des répondants. Seuls 7 % des opticiens affichent une proportion de ventes en 100 % Santé au-delà des 20 % (dans le détail, pour 3 % des répondants de notre enquête, cela représente même plus de 25 %).
Nous avons aussi interrogé les opticiens sur leur état d’esprit concernant le premier semestre 2022 (ci-dessous). Plus de la moitié des participants à l’enquête font montre d’un moral mitigé ; ils sont en effet 57 % à estimer que, cette année encore, le mot d’ordre sera l’adaptabilité dans un contexte flou. Les plus optimistes représentent moins d’un tiers des répondants : eux entendent afficher leur volontarisme avec des projets qu’ils veulent positifs et constructifs, notamment en matière de formation. Enfin, 16 % ont clairement le moral dans les chaussettes, lassitude et manque de motivation caractérisant leurs dispositions d’esprit en cette rentrée.
"Pensez-vous que le marché sera de nouveau impacté comme en 2020 ?" À cette autre question que nous leur avons posée, une majorité d’opticiens (74 %) pensent qu’on fonctionnera surtout sur des cycles, avec des hauts et des bas tout au long de l’année. Résolument optimistes, 16 % tablent sur 2022 comme l’année d’un retour progressif à la normale. A contrario, 10 % craignent que cette nouvelle année soit fortement perturbée.
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